Le matrimoine

Un matrimoine vivant : l’héritage de Marie-Thérèse Solacroup

Une femme, un geste fondateur

À Dinard, Marie-Thérèse Solacroup a laissé une empreinte profonde, discrète mais décisive. Femme engagée, elle choisit, à la fin de sa vie, de léguer son domaine pour que son engagement envers les plus fragiles se prolonge au-delà d’elle. C’est de ce geste qu’est née, en 1970, la Fondation Solacroup Hébert, reconnue d’utilité publique.

Une mémoire en action

Marie-Thérèse Solacroup avait une vision profondément inclusive et tournée vers l’autre :

« Je ne te demande ni tes opinions, ni ta religion, mais quelle est ta souffrance. »

La Fondation Solacroup Hébert s’inscrit dans cette filiation : faire vivre un héritage de soin, de transmission et de justice sociale. C’est un héritage de cœur, pour un avenir pour toutes et tous.

Le saviez-vous ?

Le mot matrimoine vient du latin matrimonium, l’héritage de la mère. Comme son pendant masculin patrimoine, il désignait au Moyen Âge les biens, mais aussi les valeurs et les savoirs transmis par les femmes. Tombé dans l’oubli au XIXème siècle, ce mot ressurgit aujourd’hui, pour rappeler la place des femmes dans la construction de notre société : celles qui ont soigné, bâti, enseigné, protégé – souvent dans l’ombre, parfois sans reconnaissance.

Vue mer face au château hébert

Du château de la Goule aux Fées à la Fondation Solacroup Hébert

De résidence familiale à aérium, jusqu’à devenir le berceau de la Fondation Solacroup-Hébert, le château n’a cessé de vivre au rythme de celles et ceux qui l’ont habité. Dans les années 1950, une femme discrète mais visionnaire, Marie-Thérèse Solacroup le transforme en fondation tournée vers l’engagement humain.

Aujourd’hui encore, la Fondation habite les lieux avec la même attention, la même volonté de transmettre, de protéger et de faire vivre ce matrimoine.

Journée Européenne du Patrimoine 2025